Personne ne devrait perdre de vue l'indice des prix à la consommation, surtout pas nos élus locaux. Parce que tout simplement, il constitue une référence auprès de laquelle il convient de ne pas trop s'éloigner car naissent alors des déséquilibres qui nuisent à la société. Si les impôts par exemple sont trop loin de cet indice, surgissent alors des agacements, des refus, des révoltes même. Et des mécontents, depuis quelques années, on n'en n'a jamais vu autant !
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Je me suis donc amusé à faire un comparatif de l'évolution de la base dont l'Etat se sert pour le calcul de cette taxe et de la taxe foncière elle-même avec ce fameux indice INSEE (celui corrigé des variations saisonnières etc).
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J'ai dessiné la courbe INSEE en bleu. L'idéal serait que toutes les hausses qui nous sont infligées soient inférieures à cette courbe ... on peut toujours rêver !
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Pour la base, on voit que l'Etat globalement serre d'assez près la courbe de l'indice INSEE, mais que sa tendance est souvent d'être au dessus. En un mot, il nous arnaque un petit peu en rognant épisodiquement notre pouvoir d'achat.
La championne de la hausse est donc la taxe foncière qui crève littéralement le plafond INSEE (la feuille de papier n'était même pas assez grande pour tracer la courbe).
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Vous me direz, pas besoin de graphique pour s'apercevoir que ça fait mal, mais avec le graphique on se rend mieux compte combien notre pouvoir d'achat est rogné. Et surtout, on voit qui exagère.
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Nota : pour la première fois, cette année, aussi bien la base que la taxe foncière n'ont pas augmenté beaucoup plus que la courbe INSEE. Je ne crierai pas à l'exploit compte tenu du fait que ce devrait être une règle constante.
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